Patricia Cabaret, Jocelyne Sarfati
Grenoble
dsarf@aol.com
C’est principalement aux troubles de communication de la maladie de Parkinson que s’adresse cette méthode. Leurs auteurs ont largement diffusé dans le monde ce traitement aujourd’hui étayé et illustré par des études neuroradiologiques
Ce travail rapporte simplement une expérience clinique de son utilisation et des différentes ouvertures qu’il inspire. Il démarre par une présentation de la méthode LSVT (Lee Silverman Voice Treatment), de son indication, des incidences pour le patient et la pratique de l’orthophonie selon quelques programmes thérapeutiques conduits à Grenoble. Ce traitement, fondé sur une stimulation vocale intensive incluant la prise en charge du trouble du rétrocontrôle audiophonatoire, implique une réorganisation du mode de prise en charge en orthophonie, des sollicitations et une implication quasi contractuelles du patient. Le programme conduit immédiatement à l’intégration des techniques hors les murs du cabinet. Au-delà des premières réticences que l’on peut éprouver à la rencontre de cette pratique, l’amélioration systématique et spectaculaire de la communication sera illustrée par des extraits filmés. Nous porterons un regard sur la stabilité des traitements engagés ainsi que sur leurs effets périphériques.
La discussion est ensuite ouverte plus largement sur l’intérêt de modifier parfois les protocoles rééducatifs en sortant du carcan de la séance de 30 ou 45 minutes réglementaires . D’autre part la diffusion sur internet de sites thérapeutiques automatisés et payants est elle l’avenir de la rééducation de la télé-orthophoniste?