Jean-Blaise Roch, Lyon ; Alain Piron, Liège, Belgique
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1-Les immobilités laryngées unilatérales, complètes ou partielles et les désordres neuro-musculaires mineurs du larynx génèrent des dysphonies importantes. Le bilan clinique complet quand il est négatif laisse ouvert l’enquête physiopathologique.
2-La neuropathie d’emprisonnement est une affection connue d’autres spécialités (canal carpien, défilé scalénique, nerf interosseux postérieur, col du péroné..), elle doit être évoquée et reconnue au larynx.
3-La neuro-anatomie du larynx montre qu’il existe plusieurs secteurs de fragilité susceptibles de provoquer de telle neuropathies d’emprisonnement, en particulier l’entrée du récurrent dans le larynx et sa branche antérieure.
4-Le bilan clinique d’une paralysie laryngée doit comporter un diagnostic manuel codifié faisant l’état de la tenségrité locale et régionale, toute hypertonicité chronique, contracture, ou conflit mécanique cicatriciel ou autre, anomalie de tension doit être reconnue, et traitée manuellement.
5-Une série de patients présentant une dysphonie avec trouble de mobilité laryngée ont évolués très rapidement et positivement après libération manuelle des pertes de mobilité repérées localement.
6-La pathogénie des troubles de la mobilité du larynx pose encore de nombreuses questions sur ses mécanismes propres. Dans un faisceau d’hypothèses plausibles, il faut retenir la neuropathie d’emprisonnement, mais aussi et les désordres neurosensoriels afférents.
(L’auteur a refusé la mise en ligne de sa présentation)