TECHNIQUES ET RESULTATS
D. Kiagiadaki, M. Remacle, G. Lawson, V. Bachy, S. Van der Worst
Service ORL, Université de Louvain, Cliniques Universitaires de Mont Godinne, Yvoir, Belgique
derygr@yahoo.com
Onze patients de sexe masculin traités entre 2000-2012 par thyroplastie de relaxation (type III selon Isshiki), ont été étudiés rétrospectivement. L’étiologie était la voix de fausset dans 8 cas, et une dysphonie dysfonctionnelle hyperkinétique dans 3 cas. L’handicap vocal se manifestait sur le plan social et professionnel. Tous les participants avaient bénéficié auparavant d’une rééducation orthophonique ou d’une autre intervention. L’opération a été réalisée sous anesthésie générale (6 cas) ou sous sédation et anesthésie locale (5 cas), avec un contrôle endoscopique periopératoire. Le bilan vocal était basé sur le G (GRBAS), le VHI, ainsi que les mesures aérodynamiques et acoustiques. La fréquence fondamentale (F0) a réduite de façon significative (de 157.4 à 87.3 Hz, P VHI (de 57.7 à 39.2).Une augmentation de la pression sous-glottique a été observée (de 8.9 à 11.9 cmH20) de même qu’une réduction de l’étendue vocale (de 258 à 90 Hz). Aucun changement significatif n’a été observé sur le plan des autres mesures acoustiques.
La thyroplastie de relaxation est une méthode chirurgicale efficace pour la normalisation de la voix trop aigue chez l’homme.